Éducation - De gosse des rues à écolier modèle
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L'espoir d'un monde meilleur. C'est en cela que les 255 élèves du centre croient
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pour échapper à leur condition.
Dans une salle de classe qui ne fait pas plus de 4x3 m, cahiers, stylos et cartables sont éparpillés sur les tables. Une quarantaine d'écoliers s'empressent de sortir, les garçons pour gambader dans la petite cour et les filles pour jouer aux « tantara vato », un jeu qui se résume à raconter des histoires parfois des bribes de conversations d'adultes, entendues ici et là.
Aucune cloche n'a sonné pour la récréation, ce sont les instituteurs qui font sortir les élèves au milieu de l'après-midi, à 15 h. Aussitôt, la cour est investie par des enfants de 4 à 17 ans. Rien de plus banal pour un après-midi de cours, sauf qu'ici, à l'école , il n'y a que sept classes pour 255 enfants.
Et ces enfants sont issus de familles défavorisées, 154 d'entre eux ont même été à une période de leur vie, appelés « enfants des rues » ou alors « orphelins ».
D'Andravoahangy, Ankadifotsy, Manjakaray, Anjanahary, Ivandry, Antsalovana et Soavimasoandro, certains élèves rejoignent l'école à Ankorondrano, à 7 h.
À leur cours de « savoir vivre », une matière à part entière, on leur apprend que la ponctualité est la meilleure des politesses. « Nous avons une fiche de présence et une fiche de retard pour faciliter le suivi, et surtout pour évaluer le sérieux de l'enfant », lâche Herivelona Alex Herbert, fondateur et président de l'association
Lot : IVO 80 Bis Ankorondrano Est
Tana 101
Madagascar
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